Date/Time
Date(s) - 08/11/2023
14:00 - 15:30
Location
Press Club Brussels Europe
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La famille de Chérubin OKENDE a sollicité un avocat belge, Me Alexis Deswaef, avocat au Barreau de Bruxelles, spécialiste en droits humains, afin de rejoindre l’équipe de défense constituée à Kinshasa après l’assassinat. Fort des nouveaux éléments découverts, le dossier prend une dimension internationale. Ces éléments seront exposés et partagés à la conférence de presse.
Pour rappel, Chérubin OKENDE SENGA est mort assassiné le 13 juillet 2023 à Kinshasa. Il avait été ministre du Transport sous la présidence de Félix TSHISEKEDI et député national élu de Kinshasa. Il est devenu porte-parole du parti « Ensemble pour la République » de Moïse KATUMBI, le principal rival du président TSHISEKEDI pour l’élection présidentielle prévue le 20 décembre.
Le 12 juillet 2023, il a été enlevé, selon divers témoignages concordants, sur le parking de la Cour Constitutionnelle, où il attendait son garde du corps, parti déposer pour lui un courrier demandant le report de vingt-quatre heures de son audition par la haute juridiction, qui voulait l’entendre sur sa déclaration de patrimoine. Le lendemain, le 13 juillet, son corps sans vie a été retrouvé au volant de son véhicule.
L’enquête en RDC n’est ni sérieuse, ni diligente. Quatre mois après l’assassinat et trois mois après l’autopsie (à laquelle a notamment participé un expert belge envoyé par le ministère de la Justice), la famille n’a reçu aucune information. Elle est tributaire d’informations publiées dans la presse ou de communications dans les médias de hauts responsables de la magistrature congolaise. Ainsi, il y a les déclarations du Procureur général près de la Cour de cassation lors d’une conférence de presse tenue dès le lendemain, accusant le garde du corps de Chérubin Okende d’être le premier suspect, ajoutant que la balle qui a « traversé la tête » du député est bien partie de son arme, « trouvée à côté du corps ».
Le 31.8.2023, le journal JEUNE AFRIQUE publie un article intitulé « Mort de Chérubin Okende en RDC: les renseignements militaires ont-ils joué un rôle ? », après avoir « consulté en exclusivité une note de l’Agence nationale de renseignement (ANR) qui retrace les circonstances du meurtre de ce proche de Moïse Katumbi » qui pointe l’implication des Renseignements militaires dans l’enlèvement et la mort de Chérubin OKENDE.
Une semaine plus tard, le journaliste Stanis BUJAKERA a été arrêté et est détenu depuis lors en raison de la publication de cet article. Il est accusé d’avoir fabriqué un faux document (la note de l’ANR) et de « propagation de faux bruits ». Pourtant, l’ONG Reporters sans Frontières (RSF) a publié une enquête en date du 2.11.2023 intitulée « Affaire Stanis Bujakera en RDC : le journaliste n’est pas l’auteur de la note pour laquelle il risque 10 ans de prison ». La conclusion est que le document n’est pas un faux mais émane bien de l’ANR.
L’avocat Alexis DESWAEF exposera, lors de cette conférence de presse, le nouvel élément majeur découvert dans ce dossier de l’assassinat de Chérubin OKENDE et la plainte déposée en Belgique par la famille.Contacts presse : Me Alexis Deswaef au 0032475575700 ou a.deswaef@quartierdeslibertes.be
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