L’Union européenne condamne le coup d’Etat mené au Burkina Faso qui a conduit au renversement d’un Président élu, Roch Kaboré, et à la suspension de la constitution et des Institutions par des éléments de forces armées regroupés sous le « Mouvement Patriotique pour la sauvegarde et la restauration ». Elle rappelle son attachement au respect des institutions républicaines et demande un retour immédiat à l’ordre constitutionnel.
L’UE appelle tous les acteurs au calme et à la concorde et demande la libération immédiate de toutes les personnes illégalement détenues, à commencer par le Président Kaboré.
Attentive au positionnement et aux décisions prises par la CEDEAO dans la perspective de trouver une issue favorable à cette situation, l’UE déplore que le dialogue n’ait pas prévalu, notamment face aux enjeux de sécurité nationale et à la situation humanitaire dans le pays, qui nécessitent une réponse portée par la plus grande majorité possible et une stabilité institutionnelle pour mener des réformes essentielles. Si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli, cela aura des conséquences immédiates sur notre partenariat avec le pays.
Aux côtés des autres partenaires du Burkina Faso, l’UE reste fortement engagée à soutenir le Burkina Faso, pour l’aider à relever les nombreux défis auxquels il fait face, et exprime sa solidarité à l’ensemble du peuple burkinabè.