Press Releases Réunion informelle des ministres de la défense : Remarques du haut représentant/vice-président Josep Borrell à son arrivée

Réunion informelle des ministres de la défense : Remarques du haut représentant/vice-président Josep Borrell à son arrivée

Chère Madame la Ministre [des Armées de la France], chère Florence [Parly], merci beaucoup de nous accueillir au conseil des ministres de la défense, c’est le premier conseil de la présidence française. C’est un plus de le faire ici, à Brest, une ville qui a tellement de liens avec la marine, avec la défense française. Je suis ravi d’être ici, merci de nous avoir accueilli.

Le monde est compliqué en ce moment et on va avoir beaucoup de travail. On va accueillir aussi le secrétaire général de l’OTAN [Jens Stoltenberg], qui va nous expliquer comment s’est passé la rencontre avec les Russes. Et, ensuite, on va aborder le grand sujet de l’ingérence des acteurs étatiques et non étatiques dans nos missions et opérations. Évidemment cela a quelque chose à voir avec un sujet qui intéresse beaucoup la France et l’Europe : la situation au Mali et la présence des groupes armés.

C’est un sujet très important et j’espère que nous allons avancer dans la recherche de solutions.

Merci Ministre.

Lien au vidéo (depuis 6 :00) : https://audiovisual.ec.europa.eu/en/video/I-216273

Réunion informelle des ministres de la défense : Remarques du haut représentant/vice-président Josep Borrell à son arrivée

Brest, France, 13/01/2022

Bonjour,

On a passé le test de rigueur pour s’assurer que tout allait bien, et qu’on n’est pas positif. Donc on peut commencer à travailler. L’agenda est très chargé aujourd’hui parce que les évènements se succèdent et s’accumulent. On va parler du Mali, sujet très important en ce moment avec l’arrivée du groupe Wagner dans ce pays. On va parler de l’Ukraine. On va parler de la négociation en cours. On va, pour la première fois, mettre dans l’agenda les problèmes de la sécurité dans l’espace que la présidence française [du Conseil de l’Union européenne] a bien voulu qu’on considère, parce que comme je dis souvent, le outer space, l’espace, sera un nouveau champ de bataille, comme l’espace cybernétique. On va bien voir de quelle manière on peut assurer la sécurité dans l’espace où la guerre de satellite, qui relevait jusqu’à maintenant de la science-fiction, peut devenir une réalité. Comment savoir comment on peut détruire des satellites avec des fusées à partir de la Terre. Mais, évidemment, le plat de résistance sera pas de prises de décisions parce que c’est le Conseil informel qui ne peut pas prendre des décisions -, mais il peut donner des orientations politiques qui vont suivre après. Ça sera la décision à propos du Mali et comment faire face à la crise en Ukraine. La discussion sur la sécurité en Europe avec le secrétaire général de l’OTAN [Jens Stoltenberg] qui nous a briefé hier.

Q&A
Q. About Ukraine, yesterday Russia began new movement of troops, thousands, near Georgia and Ukraine. Just the same day that they were negotiating with NATO. What is your interpretation?
It is part of the pressure. We should not be negotiating under pressure, but this is the way it is.

Q. Do you think that Europe is going to send a common strategic message to Russia today?
Oui, on va commencer à élaborer quelle est la position européenne. Mais, je dois vous dire une chose : on a beaucoup dit que l’Europe était à l’écart, que l’Europe ne participait pas, que l’Europe n’était pas à la table. Écoutez, avec les États Unis, pendant ces derniers jours, on a développé une coordination extrêmement puissante. Moi-même, avec le secrétaire d’état [Antony Blinken] plusieurs fois au téléphone, mon collègue ministre, mon secrétaire général s’est réuni avec la secrétaire d’état adjointe. Il y a un niveau de contact comme on n’en a jamais eu avec les États Unis. Donc, on n’a aucune crainte, on est dans étroite coordination et nous avons l’assurance que rien ne sera décidé ni même négocié avec les Russes sans nous, sans une étroite coordination avec l’Europe, et sans la participation des européens. Donc, arrêtons de se plaindre et de critiquer le fait que les européens n’étaient pas assis à la table de Genève avant-hier… Évidemment non. Mais la coordination, le contact et la participation avec les États Unis est absolument parfaite.

Q. Mais le problème c’est au final [inaudible] et éventuellement à l’Union européenne. Est-ce que ça ce n’est pas l’unanimité de l’Union européenne ? Elle ne parle pas avec une voix.
Pourquoi vous dites ça ? Ne parle pas avec une voix ?

Q. Parce qu’il y a une division entre l’est et l’ouest.
On va voir s’il y a une division ou non. Comment vous le savez ? On n’a pas encore commencé à discuter. Comment savez-vous qu’il y a une division entre l’est et l’ouest si on n’a même pas commencé à discuter là-dessus ? C’est pour ça que le Conseil se réunit aujourd’hui et on verra bien comment ça se passe.

Lien a la vidéo : https://audiovisual.ec.europa.eu/en/video/I-216615

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